Dans la dernière édition de son bulletin (18 septembre 2021), l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) fait un constat dramatique :
« Un constat s’impose dès lors : l’optimisme des partis politiques quant à leur capacité d’atteindre les cibles qu’ils se sont fixée tranche avec le peu de progrès qui a été réalisé depuis 2005. Mais c’est surtout en regard des mesures qui sont mises de l’avant par ces partis que l’on est dans l’impression que, bien que les enjeux environnementaux préoccupent une part importante de la population, ils ne sont pas suffisamment pris au sérieux par les partis fédéraux.
(…)
Dans ces conditions, on comprend que plusieurs électeurs et électrices ne croient pas que l’élection actuelle pourra véritablement changer la direction catastrophique que prend le Canada en matière d’environnement. »
Effectivement, je reste sur ma faim et je deviens de plus en plus pessimiste voire cynique par rapport aux promesses vagues des partis politiques quant à la volonté de changer réellement le cours des choses. Des stratégies d’intervention audacieuses s’imposent, mais les partis politiques craignent de prendre le taureau par les cornes et de proposer des mesures drastiques urgentes. Prenons l’exemple des transports; beaucoup de spécialistes s’entendent pour dire que les modes de transport actuels contribuent au réchauffement de la planète mais, malgré cela, rien n’a été dit et rien de sera fait pour modifier la culture du gros véhicule énergivore; la publicité les vante à longueur de jour et leur vente augmente sans cesse. À l’inverse, la promotion des véhicules électriques ou hybrides reste à peu près nulle. Et que dire de la promotion de l’utilisation des transports publics dans les villes : rien du tout. Et ce n’est qu’un exemple parmi tous les secteurs de l’activité humaine qui mériteraient des remises en question fondamentales.
Mais rien, quedal, nada…. Business as usual!!!
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