À propos
Mon histoire
Je m’intéresse aux arts visuels depuis ma jeunesse, car j’aimais dessiner. Aujourd’hui, je suis membre du Regroupement des artistes en arts visuels du Québec à titre d’artiste professionnel.
À travers mes études en philosophie et en sciences sociales, j’ai réussi à poursuivre mes recherches et ma formation avec plusieurs artistes connus comme le Frère Jérôme, Silvia Araya, Juan Cristobal Pinochet, Ming Ma, Ghitta Caiserman, Marylin Rubenstein, Éric Demers, Jean-Louis Hémon, Patricia Walsh, Jean-Louis Hémon, Jacques Clément, Michel Breton.
Expérience
Démarche
artistique
Tout au long de ma démarche, j’ai expérimenté divers médias (huile et acrylique sur toile et sur bois, aquarelle, sanguine, fusain et crayons sur papier et sur toile, collage, sculpture).
Au fil des ans, j’ai traversé diverses périodes. À mes débuts, je peignais des paysages, des scènes de la vie quotidienne et des personnages; aujourd’hui, j’explore diverses expressions plus abstraites. Je suis fasciné par l’exploration des contrastes forts ou radicaux entre les tons chauds et forts comme essence du langage pictural. Pour ce seul motif, on me qualifie parfois de « fauve ».
Amant des grands espaces charlevoisiens, l’observation de la nature m’a enseigné le sens de l’ouverture vers la lumière, symbole d’espoir. Au fond, la nature offre toujours des scènes simples et fortement contrastées comme les vitraux d’une cathédrale médiévale, médium très inspirant entre l’intérieur et l’extérieur de l’être. La force des contrastes dans l’espace qui existent dans la nature m’a conduit à réduire les formes pour concentrer mon expression sur l’expression brute par la couleur, un peu à la manière de Rothko, Mondrian, les « Plasticiens québécois », Rita Letendre, Marcel Barbeau, Claude Tousignant, Guido Molinari et bien d’autres.
Le fil conducteur de ma démarche repose surtout sur la recherche de l’expression contrastée avec ses paradoxes. Une telle source est inépuisable et présente un perpétuel défi.
Dans cette perspective, j’ai aussi réalisé plusieurs tableaux pour interpréter des événements (l’Holocauste, la guerre en Palestine, le coup d’État au Chili, la guerre en Irak, etc.).
En conclusion, les mots du poète Roland Giguère résument mon approche. Son poème, le visage intérieur de la peinture, illustre bien le sens du geste de peindre: le peintre s’est ouvert la poitrine. Au grand air, sans pudeur, il a étalé son intérieur. Il s’est livré. Nu.
André Jacob
21 mai 2021
Quelques expositions en solo :
Université du Québec à Montréal, Sir Wilfrid-Laurier University (Waterloo, Ont.), Musée de Charlevoix (La Malbaie, QC), Centre culturel Georges-Vanier (Montréal), Centre culturel Paul-Médérique (Baie St-Paul), salle du Gesù (Montréal), Visual Arts Festival « The Works » (Edmonton, Al), Union française (Montréal), Maison Louis-Hippolyte-Lafontaine (Boucherville), Musée d’art contemporain (Baie-St-Paul, QC), etc.
à la une
Prix du Public pour la Paix
21 septembre 2021
Publié dans PrixPublicPaix.org
André JACOB, professeur retraité de travail social, écrivain et militant pour la paix et les droits humains, engagé contre le racisme et les discriminations envers les personnes migrantes ainsi que dans l’établissement de relations justes avec les peuples autochtones.
Professeur de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM) où il a fait carrière, polyglotte, artiste en peinture et écrivain, il cumule une formation en philosophie, en travail social et en sociologie.
Jeune globetrotter, à partir de 1965 Il a exploré plusieurs pays dont la Tunisie, le Mali, le Chili, le Salvador, l’Argentine, le Nicaragua, etc. Ses engagements à l’étranger l’ont sensibilisé aux inégalités sociales et économiques. Devant les difficultés vécues par les populations dominées par des dictatures militaires, il a décidé de consacrer une partie de sa vie à promouvoir la paix, la non-violence et le respect des droits de la personne.
Très sensible aux enjeux relatifs au racisme, à la discrimination et à l’intégration des personnes immigrantes, André Jacob a d’abord travaillé au sein de la Commission des droits de la personne et des droits de la Jeunesse du Québec à titre d’agent d’éducation. Depuis son entrée à l’UQÀM, il s’est consacré à la recherche et à l’enseignement en travail social. En plus d’assumer des fonctions de directeur de programme, directeur de département, il est le cofondateur de la chaire de recherche en immigration, ethnicité et citoyenneté, et le cofondateur et coordonnateur de l’Observatoire international sur le racisme et les discriminations de cette même université. Il est également le cofondateur du certificat en immigration et relations interethniques et responsable du développement et de l’implantation de la politique de gestion des rapports interethniques.
Militant pour la paix et les droits humains depuis les années 60, il poursuit son engagement au sein des Artistes pour la paix, association dont il a été le vice-président de 2016 à 2020. Dans le passé, plus précisément dans les années 80, pendant quatre ans, il a été coordonnateur national de l’Alliance pour la paix.
À plusieurs reprises on a fait appel à André Jacob comme formateur et/ou conseiller auprès des communautés autochtones, notamment à l’Association des Premières Nations Québec-Labrador, pour la communauté Attikawewk de Wemotaci, les Cris de Chisasibi, Nemaska et Waskaganish (Baie-James).
Il a aussi milité pendant plusieurs années au sein de la Ligue des droits et libertés et l’Aide internationale à l’enfance. Ses années d’implication pour la paix et les droits de la personne lui ont mérité plusieurs prix et reconnaissances.
Aujourd’hui, même à sa retraite, il poursuit ses engagements au sein des Artistes pour la paix et d’un organisme d’accueil des immigrants AMINATE, à Terrebonne, près de Montréal. En tant que membre du conseil d’administration de ce dernier organisme, il met toute son expertise au service de la consolidation de la mission de cet organisme dédié à la promotion de la diversité culturelle, vue comme une richesse et une valeur ajoutée à sa communauté.
Auteur de plusieurs ouvrages sur des problématiques sociales et les droits de la personne, sa dernière publication écrite en collaboration avec quatre autres auteurs, s’intitule Pour la paix, brisons le silence. Suivi du Manifeste des Artistes pour la paix.
Entrevues
Entrevues
Art et engagement
4 novembre 2021
Antennes de Paix recevait en entrevue André Jacob, conversation dont voici le compte-rendu. Transcription par Françoise Martel d’une entrevue enregistrée par Jean-Emmanuel Allard, de Voix et Couleurs Nouveaux Médias, fin avril 2021.
Artiste et militant pour la paix et les droits de la personne, André Jacob est membre des Artistes pour la paix et retraité de l’enseignement en travail social à l’UQÀM. Il a publié en 2019, avec la participation de Tito Alvarado, Paul Chamberland, Michel Cibot, Raôul Duguay, Pour la paix, brisons le silence! Suivi du Manifeste pour la paix des Artistes pour la paix, aux Éditions de la Pleine Lune, Collection « Regards solidaires ».
Communautaire
2 octobre 2021
Publié dans le journal La Revue
André Jacob, lauréat du Prix du Public pour la Paix
Le Mascouchois André Jacob, professeur de travail social retraité, écrivain et militant pour la paix et les droits de la personne, engagé contre le racisme et les discriminations envers les personnes migrantes, ainsi que dans l’établissement de relations justes avec les peuples autochtones, a été choisi lauréat du Prix du Public pour la Paix 2020-2021.
Mais que signifie pour lui recevoir le Prix du Public pour la Paix? « Cela signifie que je suis vieux », de répondre en riant celui qui revendique 79 printemps. « Quand on reçoit un prix pour l’ensemble de son œuvre, c’est un honneur, mais je n’ai pas l’impression d’avoir fait des choses extraordinaires », lance modestement celui qui a écrit plusieurs ouvrages sur la paix, dont le dernier, Pour la paix, brisons le silence, date de 2019. « J’essaie d’apporter des questionnements, des réflexions, des critiques et des propositions. Je souhaite apporter des points de vue, des réflexions positives », mentionne celui qui se dit antimilitariste, mais pas antimilitaire; la nuance est importante, selon lui.
Poésie Académie
Avec Pierre Mondou, coordonnateur de Poésie Académie
4 mai 2021
Pierre Mondou m’a demandé de témoigner de mon engagement social en traçant un portrait global de mes sources d’inspiration, mes thèmes d’intérêt et mon cheminement tant professionnel qu’artistique.
Entrevue enregistrée via ZOOM
Festival le mot
15 mai 2021
Publié dans Le Mot
Tout un président d’honneur
Le Mot s’est aussi adjoint un président d’honneur de taille pour son édition 2021-2022 : André Jacob, citoyen de Mascouche, président de l’organisme Cité des Mots, artiste pour la paix et artiste multidisciplinaire en littérature et en peinture.
Récipiendaire de nombreux prix et distinctions pour ses romans Les quatre saisons d’Elfina et Le journal de guerre d’Émilio, l’auteur a été honoré pour son action en relations interethniques et en relations interraciales. Docteur en sociologie et en science politique, il détient une maîtrise en travail social et est licencié en philosophie. Les droits de la personne, le développement international, l’intégration des immigrants l’ont amené à réaliser beaucoup de formations sur mesure dans différents milieux.
Polyglotte, André Jacob avoue sa prédilection pour le français, dont les festivaliers pourront apprécier la lumière, la clarté et l’éloquence dans sa poésie composée expressément pour Le Mot. En effet, il présentera un poème intitulé Ce mot que je cherche sur la page Facebook du Festival.
Une espérance vivace :
entretien avec André Jacob
17 septembre 2019
Publié dans Articles et reportages, Aujourd’hui Credo, Entretiens, Paix et pacifisme | Un commentaire
Suzanne Gauthier, éditrice de la revue Aujourd’hui Credo, m’a demandé une entrevue pour connaître mes inspirations pour parler de liberté, de paix et d’espoir.
Entrevue enregistrée en présence