Messieurs les maires, mesdames et messieurs.
Je vous remercie de m’accorder le privilège de participer à cette cérémonie significative pour les nouveaux citoyens et les nouvelles citoyennes à qui je souhaite une bienvenue chaleureuse.
Je vous remercie d’être ici chez vous chez nous.
Le poète Gilles Vigneault chante le Québec aux couleurs de l’hiver avec une phrase-choc: Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver… Mais, soyez confiants, le Québec comporte mille autres facettes à découvrir.
Vous avez choisi l’émigration et vous voilà établis dans un milieu de vie et de soutien pour entreprendre la grande aventure de l’intégration à la société québécoise.
Après avoir laissé votre famille et vos ami.e.s dans votre pays, vous venez nous enrichir avec vos connaissances, vos expériences de vie professionnelle, votre culture, vos habitudes de vie, vos croyances et vos valeurs. Merci d’être ici!
Votre choix d’émigrer indique votre volonté de découvrir une nouvelle culture, de nouvelles habitudes de vie, de nouveaux langages, de nouveaux codes de communication, de nouvelles façons de travailler et de participer à votre nouvelle société.
Pas à pas, vous découvrirez l’importance de rechercher la communication avec votre nouveau milieu de vie. Cette façon d’être se traduit par des liens de confiance avec l’entourage, les voisins, les institutions et le milieu de travail.
Votre démarche implique l’aspiration à la paix sociale, au respect réciproque et au désir de bâtir des ponts entre nous avec la richesse de nos différences et la force de nos ressemblances.
Aujourd’hui, la principale question à vous poser peut se formuler ainsi: qu’est-ce que je peux faire pour dépasser les obstacles sur ma route? Où et comment dois-je aller chercher de l’aide en cas de besoin? Bien sûr, Aminate sera toujours là, mais partout vous allez sûrement rencontrer des gens pour vous accueillir, car la plupart des Mascouchois et Mascouchoises et des Terrebonniens et Terrebonniennes sont intéressés à vous connaître et à vous aider. Vous n’êtes donc pas seuls pour franchir les obstacles le long de votre parcours d’intégration dans la communauté et dans un milieu de travail. Avec la patience du semeur, vous finirez par récolter les fruits de vos efforts.
En terminant, je m’adresse tout particulièrement à ceux et celles qui ont fui une dictature, un conflit armé ou la violence les bandes criminelles. Soyez rassurés! Vous êtes en sécurité dans notre communauté. Je vous souhaite de vivre pleinement la paix, la liberté et la sécurité parmi nous, pour vous et vos enfants.
Hissez bien haut le drapeau de l’espoir et travaillez avec énergie pour découvrir votre terre d’accueil!
Vous êtes nos concitoyens et nos concitoyennes, nos voisins et vous deviendrez nos ami.e.s. Je vous souhaite de vivre en paix dans notre communauté.
Et je termine avec Gilles Vigneault, quand il chante Il me reste un pays à bâtir :
Il me reste un pays à te dire… à nommer… à connaître… à donner… Voilà le pays à vivre! Il me reste un pays à surprendre.
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